Dans un arrêt du 9 avril 2014, la Cour de cassation a cassé l’arrêt d’appel qui avait retenu l’atteinte à l’image et à la vie privée d’un nourrisson du fait de la diffusion d’un cliché le représentant. Un pédiatre avait envoyé, par courriel, une photographie représentant « une main d’adulte enfonçant une seringue dans un orteil de nourrisson » pour illustrer des propos critiquant les traitements médicaux infligés au nourrisson. La Cour d’appel de Nouméa avait considéré que la captation et la diffusion de l’image de l’enfant sans autorisation des parents constituait une atteinte à la vie privée et au droit à l’image. La Cour de cassation casse cet arrêt au motif que « la photographie litigieuse […] ne permettait pas d’identifier [l’enfant] de sorte qu’elle ne pouvait constituer l’atteinte à la vie privée et à l’image invoquée. »
Pour lire l’arrêt sur Légifrance.