La Cour d’Appel de Versailles, par un arrêt du 15 septembre 2011, a infirmé un jugement de première instance qui avait condamné l’AFNIC pour parasitisme à la suite de l’enregistrement d’un nom de domaine reprenant une marque sans l’autorisation de son titulaire. En appel, les juges se sont fondés sur le Code des postes et communications électroniques et la charte d’enregistrement applicable au moment des faits pour considérer que l’office d’enregistrement « n’avait ni les moyens ni les compétences pour juger par lui-même de la réalité de l’atteinte aux droits de propriété intellectuelle et de la violation des règles d’une concurrence déloyale ».
CA Versailles, 15 septembre 2011, RG n°09/07860