Par une ordonnance de référé du 23 septembre 2020, le Tribunal judiciaire de Marseille a condamné une patiente et sa sœur à supprimer sous astreinte un avis sur la page « Google My Business » d’une dentiste et au paiement de dommages-intérêts provisionnels à la praticienne. La seconde avait rédigé, sur incitation de la première, un avis remettant en cause la probité et la compétence professionnelle de la dentiste, clairement identifiée. Le Tribunal a jugé qu’un tel avis portait atteinte à l’honneur et à la considération de la praticienne et était donc diffamatoire.