Dans une ordonnance du 24 janvier 2013, le président du TGI de Paris a ordonné à Twitter de communiquer les données d’identification d’utilisateurs ayant publié des tweets au contenu manifestement illicites. Le juge fonde sa décision sur l’article 145 du Code de procédure civile et non pas sur l’article 6-II de la loi du 21 juin 2004 (LCEN) dont il ne lui apparaît pas, avec l’évidence requise en référé, que ce dernier soit applicable en l’espèce. Les associations demanderesses se plaignaient de ne pas pouvoir poursuivre les auteurs de tweets à caractère antisémite et raciste.
Ordonnance non publiée à ce jour.