Un Maire s’était opposé à l’installation d’antennes relais dans sa commune par un opérateur de téléphonie mobile. Ce denier avait saisi le Tribunal administratif de Montreuil qui a donné raison à la municipalité, au nom du principe de précaution. Par un arrêt du 30 janvier 2012, le Conseil d’Etat a censuré ce jugement. La haute juridiction a en effet jugé que le dossier de la municipalité ne comportait aucun élément circonstancié de nature à établir l’existence, en l’état des connaissances scientifiques, d’un risque pouvant résulter, pour le public, de son exposition aux champs électromagnétiques émis par les antennes relais de téléphonie mobile.
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