Une société avait conclu un contrat de maintenance informatique avec un prestataire, qu’elle avait ensuite résilié unilatéralement en se prévalant de nombreux dysfonctionnements nécessitant de multiplier les appels au prestataire. Ce dernier l’avait assignée en paiement d’indemnités de résiliation. Dans un arrêt du 29 mai 2018, la Cour d’appel de Besançon a relevé que la passivité du prestataire avait conduit à maintenir le parc informatique dans un état vétuste, ce qui avait eu pour effet de multiplier les dysfonctionnements. La Cour d’Appel a donc jugé que les manquements du prestataire « à son devoir de conseil sont fautifs et suffisamment graves pour justifier la résiliation du contrat« .
Arrêt non publié