Saisie d’une plainte dénonçant la mise en œuvre par le ministère de l’Éducation Nationale, sur le portail APB, d’un traitement automatisé de données à caractère personnel contraire à la loi Informatique et Libertés à divers égards, la CNIL a procédé à une mission de contrôle dans les locaux de l’Institut national polytechnique de Toulouse. Ce contrôle a effectivement révélé plusieurs manquements, notamment à “l’interdiction de prendre une décision produisant des effets juridiques sur le seul fondement d’un traitement automatisé”, à l’obligation d’information et de respect du droit d’accès, ou encore d’assurer la sécurité et la confidentialité des données gérées par un sous-traitant. Dès lors, par une décision du 30 août 2017, la CNIL a mis en demeure le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, de prendre, sous un délai de trois mois, plusieurs mesures afin de faire cesser lesdits manquements.
Pour lire la décision sur Légifrance